French Raid 2 : suite des recos ...

La veille de Pâques, nous voici en route pour l'Allier, pour une grosse semaine de recos. Nous nous posons à proximité de St Pourçain-sur-Sioule, nous débarquons les quads et tout le matériel de camping, on monte les tentes et aussitôt, en route pour les environs de Tulle (19), un autre camping où nous laissons nos véhicules et nos remorques, puis retour avec le gros HDJ 100 de Gilles.

En tout, presque 500 kms de navette (aller + retour), sans compter le trajet de chacun pour venir de son domicile jusque St-Pourçain, une grosse journée, nous sommes bien fatigués au moment de se glisser dans les duvets ...

Nous, c'est l'équipe de reco du FR 1, Gilles, Yann et moi, auquel s'est joint Fabien, une des nouvelles recrues du club. Dimanche matin donc, réveil à l'aurore, petit déj sur le tas et nous sommes opérationnels, l'aventure commence ...





Comme vous pouvez le voir, nous sommes en configuration "raid", assez chargés donc ...





Après un passage à St-Pourçain pour reconnaître un peu les lieux (ce sera une des étapes), nous entamons la reco. Et cela démarre fort ..., un premier gué sur la Sioule, sympa ...







Assez vite, le deuxième passage à gué que j'avais sélectionné s'annonce ..., je m'arrête, on descend, on regarde, il est plus profond, et surtout, le courant est beaucoup plus fort, bref, je ne le sens pas ...

Comme c'est désormais une habitude, lorsque je ne sens pas un passage, je me tourne naturellement vers Yann, plus casse-cou que moi, les gros passages, c'est souvent lui qui les testera en premier ...

Je propose un contournement, Gilles et Fabien n'étant pas très chauds non plus ...

Yann est d'avis de tenter le passage, et il se lance ...

Bon, on essayait d'être prêts à faire quelquechose, mais, on s'est rendu compte par la suite qu'on n'avait même pas pris la peine de l'encorder par l'arrière, pour sécuriser un peu la tentative, donc, on regarde mais on ne peut pas faire grandchose, à part se mettre à l'eau en cas de coup dur ...

... la première partie du gué se passe bien, mais, comme c'était prévisible, le courant le déporte vers l'aval, il va lui falloir remonter un peu en arrivant sur l'autre rive, car impossible de sortir du gué plus bas, la configuration des lieux ne le permet pas, il y a des arbres couchés ...

l'Outlander hésite, se soulève, on a bien cru qu'il allait partir dans le courant, mais ouf, il reprend du grip et remonte le long de la berge, vers la sortie salvatrice ..., on a eu chaud ...

Pas de photos, on n'y a pas pensé, nous étions assez tendus, à vrai dire ...

Pour nous, pas l'ombre d'une hésitation, demi-tour et on va chercher un pont en rejoignant une route, pour retrouver enfin Yann de l'autre côté, même pas peur, le Yann ...

Après ces premières émotions, la reco continue, il fait beau mais pas plus chaud que cela, on "jardine" parfois un peu, mais globalement, pas trop ...





Nous finissons par trouver des chemins sympas, comme dans cette forêt, où nous dénichons une belle grimpette (pas de photos), un peu impressionnante mais qui finalement passe bien.





Premiers obstacles incontournables aussi, heureusement, nous avions prévu d'emmener une petite tronçonneuse (grâce à Fabien, merci ) ...



Vous voyez, qu'on bosse pour vous, les recos, c'est aussi ça ...

Nous trouvons parfois un peu de terrain gras, mais globalement, c'est sec, il n'a pas plu depuis un moment, ça va changer prochainement ...





Pour le soir, comme presque tous les soirs, le problème sera de trouver un camping ouvert à cette saison, la plupart n'ouvrant que début mai, quand ce n'est pas plus tard ...

Heureusement, on nous indique un coin sympa, un camping, bar, resto hôtel gîte bien connu des motards, c'est "Route 99", où nous débarquons avezc nos quads au milieu d'une soixantaine de bikers (Harley et autres) ...

Très sympa, le patron accepte de nous servir quand même, pour le camping, no souci, vu qu'ils squattent tous l'hôtel ou les chalets, il faut être aussi frappé que les Q.I. pour dormir sous la tente en avril, dans le massif central ...

Jour 2, réveil matinal pour immortaliser le camping de la Route 99, déjà, les tentes sont espacées, les nuisances sonores sont toujours assez présentes ...





Il fait frisquet , un bon petit déj au bar n'est pas de trop pour nous réchauffer, et, en route pour une très belle journée de reco, avec la Sioule comme ligne directrice. Les photos ne sont pas terribles, je les ai faites un peu "à l'arrache" comme dirait Fabien, et c'est sûr que la végétation est moins propice aux belles photos qu'en juin ...

















Je vous le dis, en juin, ce sera une très belle étape. Nous arrivons maintenant de nouveau à un petit gué, pas large, mais trop profond à cette saison pour nos quads. Heureusement, pour nous éviter un long détour fastidieux, une passerelle est en place, Fabien se risque le premier ...







Pour les Outlanders (plus larges), cela passe aussi mais c'est plus juste ...





quand au Kawa, aucun souci, c'est le moins large des 4 ...





Et la journée se termine, nous avons très bien progressé, pratiquement pas de panneaux d'interdiction, peu d'erreurs, mais toujours le problème pour trouver un camping ouvert ...

Et là, sur les indications des autoctones, nous dénichons la perle rare, un camping assez sympa, mais avec un bar bien fréquenté ...

Après le traditionnel petit resto au village d'à côté, attirés par quelques visages sympathiques, nous décidons d'aller boire un dernier verre, vu qu'on est sur place ...

comment dire ...


on n'a pas regretté ...


le Fabien, il est terrible, il veut toujours goûter du "local" , du coup, le patron nous sort les bouteilles de gnôle fabriquées dans le coin, il a bien compris qu'on avait un peu envie de s'encanailler, du coup, les bouteilles restent sur notre table ...

il faut dire aussi que, dans le bar, ça liquide sec ..., homme ou femme ..., tous les noctambules du coin se retrouvent là, vu que c'est le seul endroit toujours ouvert, si j'ai bien compris ...

on a droit au sketch (euh, ça s'écrit comment ?) du pilier de bistrot un peu attardé qui vient nous parler du "rouler bourré", c'est sûr, lui, il connait ...

pour le reste, la décence m'interdit d'en dire plus, il y avait de la fille facile, mais on est sérieux, enfin presque ...

couchés très tard, euh non, très tôt, en fait ...

Le lendemain, je suis un peu en vrac, le mal de dos se réveille, on attend la patronne qui a eu aussi une panne d'oreiller , pour prendre le petit déj au bar , puis on cherche de l'essence, puis du ravitaillement, bref on part à midi ...

on arrive en Corrèze, le tracé est roulant, trop même, ça ne me plait pas, du coup, je ne fais pas de photos aujourd'hui, petite forme ...

Les chemins ne correspondent pas trop, nous obligeant à faire trop de contournements routiers, bienvenue en Corrèze ...

Nous dénichons le seul camping ouvert en bordure du lac de Neuvic, celui de l'année dernière est fermé, ainsi que la "guinguette" ..., souvenirs, souvenirs ...



Jour 4 : Réveillés à 7H30 par les ouvriers qui bossent sur les chalets (c'est la grand mode, dans les campings, l'installation de chalets), on continue l'itinéraire, sympa, mais sans plus, on déblaye encore un peu, bonne constitution, le Fabien, avec un qui prend les photos et un chef de chantier qui surveille ...





Le soir, il se met à pleuvoir, bienvenue en Corrèze, et comme nous ne sommes plus très loin de Tulle, nous décidons de couper par la route pour rejoindre le camping où nous avons laissé les voitures.

Il pleut maintenant très fort, le camping est tenu par un couple d'Anglais, du coup, nous laissons Fabien baragouiner et nous montons les tentes sous une pluie battante, Yann et moi ...

Changement de programme, Fabien a "négocié" la location de chalets, du coup, on démonte les tentes, toujours sous la pluie ...



Jour 5 : Je suis bloqué, le dos est en vrac, l'équipe va devoir boucler le tracé sans moi, je monte le Garmin 60 CSx au guidon du quad de Yann, quand au Magellan de Gilles, il ne donne même plus la température, son thermomètre couleur ...

il pleut toujours ...

heureusement, j'ai mon PC portable dans la voiture, je vais pouvoir commencer à mettre les tracés au propre ...

Le soir, ils rentrent tard, trempés, lessivés même, ils ont un peu galéré, cassé le cable du treuil de Yann dans un passage scabreux qu'on ne pourra pas faire, bref, le moral est bas. Coup de bol, nous dénichons un très bon resto italien, la soirée se termine bien quand même ...

Jour 6 : Il pleut toujours, et la météo n'est pas brillante ..., concertation, il fait beau dans le nord, nous décidons de ne pas descendre plus au sud et d'aller finir les recos pour le Morvan, Gilles, Fabien et moi. Yann, qui a des petits soucis avec son pot d'échappement (en plus du treuil), préfère remonter mettre son quad chez le concessionnaire. Reste à se taper la navette pour aller chercher le 4x4 de Gilles, qui est resté au camping du départ ..., puis remonter dans le Morvan, Gilles fera 800 kms dans la journée ...merci, l'ami !!!

Voilà, fin provisoire des recos du FR2, suite fin mai ...

MAGNIFIQUE !!!!!

bravo à vous...chapeau bas....

Belles photos et superbe aventure avec le recit qui va bien

A ce que je vois le père Gil se promene toujours avec ses sacs plastiques , hihihi, j'ai vu que vous avez un normand pour les recos ca a du se forcement bien se passer du coup

Salut grand chef ! Je suis impressionné pour ton travail !

En un mot BRAVO

eh bien ça y est, ils l'ont fait, ils sont arrivés à Perpignan et ce soir ils mangeaient dans un petit restau au bord de la grande bleue: quelle aventure! Les quads sont déjà dans le camion et ils les récupèrent demain aprés midi. Bravo à notre équipe de baroudeurs
Marie